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Ce dimanche dans 13h15... le dimanche présenté par Laurent Delahousse sur France 2, pas d’invité ce dimanche mais un reportage 

Président jusqu'au bout (38’) Un reportage de Marie-Pierre Farkas, Ghislain Delaval et Jean-Marie Lequertier
Georges Pompidou aurait eu cent ans le 5 juillet. On parle rarement de lui car la fin de sa présidence est marquée par la maladie, par ces images d’un président bouffi qui lutte contre un mal mystérieux. Nous nous sommes demandé comment on avait réussi à cacher aux Français la vérité sur la santé du Président. Nous pensions trouver la censure et ses habiles mécanismes, en fait, personne, même pas lui, n’a cherché à dissimuler quoi que soit. D’abord, parce que le syndrome dont souffre Georges Pompidou est inconnu à l’époque. Tout le monde suppose, tout le monde murmure, personne ne sait vraiment.

Ensuite, les journalistes qui le suivent de près respectent son combat, comme pour protéger l’intimité d’un homme qu’au fond ils aiment bien. Car Georges Pompidou est un président à part : un poète qui cite Eluard en conférence de presse, un petit-fils de paysan au destin exceptionnel, un agrégé qui joue à la pétanque. C’est cet homme-là que la France pleure le 2 avril 1974. Il s’est éteint chez lui quai de Béthune après 48 heures de souffrances.

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Crédit Photo : France 2/Denis