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2 Novembre 2009
Samedi soir, après la défaite de Montpellier à Auxerre, Louis Nicollin avait traité Benoît Pedretti joueur d'Auxerre de « petite tarlouze » sur Canal+. Dimanche, le président héraultais a pris son téléphone... et a appelé le milieu de
terrain bourguignon. Pour lui présenter des excuses, qui ont été acceptées par le joueur. « Pour moi, l'affaire est close. Je l'avais déjà dit après le match, je le répète. Ce sont
des paroles prononcées après une rencontre et, moi aussi, j'ai déjà raconté des conneries. Il m'a dit qu'il s'était laissé emporter, que c'était à chaud. On sait que c'est quelqu'un d'entier. Il
a dit ça sous le coup de l'énervement », a indiqué Pedretti dans les colonnes de L'Equipe.
De son côté, Louis Nicollin estime qu'« on a le droit de s'exprimer à la fin d'un match ». Pour le patron de La Paillade, «ce
que j'ai dit ne regarde que moi, Benoît Pedretti et Jean Fernandez (l'entraîneur d'Auxerre) ». Et de lâcher, avec son franc parler habituel : « On peut se parler, se dire les choses. On
est des hommes, pas des gonzesses ».
Si, à Auxerre, on a décidé de passer l'éponge, ce n'est pas le cas du côté de la Fédération française de football, où le Conseil national de l'éthique (CNE) a prévu de se saisir de l'affaire
Nicollin dès lundi matin. Le président montpelliérain devrait être convoqué sous une quinzaine de jours. Ses propos pourraient lui coûter cher : « Loulou » pourrait être suspendu de ses fonctions
officielles durant un à deux mois.