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30 Janvier 2011
Ce
dimanche, Mélissa Theuriau présente un nouveau numéro de « Zone Interdite », dès 20:45
sur M6, sur le thème « Tempête
Xynthia ». Sommaire
La tempête Xynthia, c’était il y a presque un an, dans la nuit du 27 au 28 février 2010. Une nuit de cauchemar pour des
villages de Vendée et de Charente-Maritime, plongés dans la désolation. Au matin, on compte 63 morts, des dégâts considérables et pas moins de 6 000 « sinistrés ». En quelques heures, ils ont
tout perdu : famille, amis, maisons… Nous avons vécu près d’un an avec ces rescapés. De l’état de choc, ils sont passés à la tristesse, puis au combat pour la reconstruction mais aussi à la
colère. Certains ont même porté plainte, convaincus qu’ils n’ont pas seulement été victimes d’une catastrophe naturelle. Comment tirer les leçons de ce drame ? L’hécatombe aurait-elle pu être évitée ? Pourquoi a-t-on construit dans ces zones à risque
?
À Charron, devant nos caméras, les habitants qui ont échappé à la mort apprennent qu’un tiers de leur
village, désormais classé en zone noire, sera rasé de la carte, et qu’ils doivent partir. Nous avons suivi le combat de la famille Pineau : ces sinistrés veulent rester coûte que coûte dans leur
maison. Le jour du drame, Pascale Ribère et son mari n’ont pas vu une goutte d’eau, mais ils sont tout de même classés en zone noire. À la tête du village, le Maire, un homme qui ne
veut pas se laisser faire… Il va se battre pendant des mois pour défendre les intérêts de sa commune.
La Faute-sur-Mer est le village le plus endeuillé (29 morts). Sauvée de justesse par les pompiers, Élisabeth
a vu mourir sous ses yeux son mari et son petit-fils. La famille Berlemont aussi est passée à deux doigts de la mort.
Depuis, tous ces rescapés sont traumatisés : ils craquent, ils pleurent, ils revivent en boucle chaque seconde de leur
sauvetage. Aujourd’hui, ils veulent connaître les responsables de ce drame. Pendant notre tournage, leur douleur s’est transformée en colère contre les élus. Pourquoi l’alerte rouge de Météo
France n’a-t-elle pas été suivie ? Pourquoi les digues ont-elles cédé ? Pourquoi la mairie a-t- elle autorisé des constructions dans les zones à risque ? Certains élus avaient-ils intérêt à
permettre la spéculation immobilière ? Nous avons enquêté sur les causes de cette tragédie.
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Crédit Photo : M6/Stéphane
Ruet
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