1 Mars 2014
La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h25 le magazine Reportages, présentée par Claire Chazal. Sommaire
13h25 Travaux... petites joies et grosses galères Un reportage d'Andrea Riedinger et Dominique Lecomte.
Etre propriétaire d'une maison individuelle, c'est le rêve de 74% des Français. Pour y parvenir, certains n'hésitent pas à se lancer seuls dans la construction ou dans la rénovation de leur maison. D'autres ont recours à un entrepreneur. Les travaux : une aventure souvent périlleuse, semée d'embûches, d'imprévus, d'angoisses et parfois de bonnes surprises. Ce reportage suit pas à pas le parcours du combattant de trois familles lors de leurs travaux.
Dans l'arrière-pays niçois, Hélène se lance seule dans la restauration de sa maison de famille, une vieille bâtisse auquel elle tient plus que tout "j'y pense la nuit, le jour, je réfléchis, je vais faire ça, je vais défaire, je vais démonter, remonter, j'ai des idées...". Enduit, peinture, plancher, ponçage, c'est la première fois que cette cadre hospitalière de 52 ans se lance sans filet dans la rénovation et parfois, elle est au bout du rouleau "c'est complètement stressant, je vais faire une crise cardiaque là".
En Seine et Marne, un jeune couple, Marc et Caroline, vit l'enfer à cause de ses travaux. Ils ont fait appel à un entrepreneur. Le résultat est catastrophique : une maison truffée de malfaçons et inhabitable "On voit bien comment le boulot a été fait, le mur du fond, il n'est pas étanche, il prend la flotte...j'ai tout qui est pourri, j'ai tout qui s'effondre". Marc et Caroline ont investi tous leurs moyens dans ces travaux, ils ont tout perdu "J'ai foutu 80 000 euros à la poubelle, et c'est un autre qui en profite...je me suis fait casser les pattes arrière". Aujourd'hui, à court d'argent, ils doivent habiter dans une caravane de 7 mètres carrés avec leur fils de 9 mois, juste en face de ce qui aurait dû être la maison de leurs rêves...
14h05 - Plongée sur l'île aux requins Un reportage de Jean-François Le Cam, Éric Lemasson, Alexandre Gosselet Image. David Foquin, Didier Allory.
On la surnomme "l'île aux requins''. La plus belle île du monde, a dit un jour le commandant Cousteau. L'île Cocos, au large du Costa Rica, en Amérique centrale, est un site unique. C'est là qu'un groupe de plongeurs venus de France, a décidé de passer ce qu'ils appellent des vacances, un voyage qui ressemble à une vraie expédition. Ils ne sont ni des aventuriers, ni des professionnels, mais de simples amateurs, entraînés par leur passion au milieu de l'Océan Pacifique, cernés par les requins.
Cette aventure est-elle accessible à monsieur et madame Tout le Monde, ou faut-il être casse-cou ? Laetitia, 32 ans, commerciale spécialisée dans la prothèse médicale, tente la comparaison avec la chirurgie : "La chirurgie c'est une science exacte, on ne fait pas n'importe quoi, la plongée c'est pareil, on ne fait pas n'importe quoi". Vanessa a connu son baptême de plongée il y a deux ans seulement, c'est la moins expérimentée du groupe et sa dernière sortie en Méditerranée s'est mal passée, avec une combinaison "trop serrée, trop petite".
Le monde que Laetitia et Vanessa vont découvrir est une île déserte, ancien repaire de pirates où accostent quelques rares équipages avides de sensations fortes. Le groupe de plongeurs venu de France va y séjourner dix jours. Philippe, autre participant, est émerveillé malgré les vingt heures d'avion et les trente-six heures de navigation pour atteindre le "spot". "On se sent vraiment au bout du monde, on a l'impression que Dieu a créé la terre pour cet endroit".
14h35 - Toqués de Chine Un reportage de Lily Eclimont, Manuel Rambaud, François Cauwel.
Gourmets, les Chinois mangent tout ce qui a des ailes ou des pieds, sauf les chaises et les avions, disent-ils d'eux-mêmes en riant ! Trois chefs français se sont lancés à l'assaut des cuisines de l'Empire du Milieu. Pâté en croute contre pâté impérial, canard laqué contre roastbeef aux herbes de Provence, petite soupe matinale contre croissant au beurre. Ces toqués-là veulent gagner leurs étoiles en Chine.
Daniel Boulud, chef multi-étoilé, a été l'un des premiers à se lancer, pour faire découvrir aux Chinois la gastronomie française : son restaurant pékinois est vite devenu une table très courue, mais il est obligé de se surpasser tous les jours, pour attirer ses clients aisés. Agneau braisé aux herbes de Provence, maquereaux poêlés aux raisins et aux pignons. Quand il a quelques heures de libre, le chef traverse tout Pékin pour la cuisine de Monsieur Wang, le roi du canard laqué.
Dans une autre vie, Francis Moulis était huissier de justice. Depuis sept ans, à Shanghaï, Francis propose pâtisseries et viennoiseries françaises "les habitudes changent. Ils laissent tomber le petit déjeuner traditionnel chinois pour les croissants, les pains au chocolat. On croit vraiment qu'on a un avenir en Chine !" Malgré des journées harassantes, le boulanger de Shangaï est un homme heureux et le moment qu'il préfère c'est son rendez-vous du soir "à partir de 19h45 on fait des réductions" qui attirent les gourmands, souvent âgés et modestes de son quartier.