Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Site web d’actualités / Médias

Newstele

Thalassa – ''Le climat, les hommes et la mer'' ce vendredi soir sur France

"Thalassa (© Delphine Ghosarossian/France 3)

"Thalassa (© Delphine Ghosarossian/France 3)

Nous respirons en grande partie grâce à la mer et c’est grâce à elle que notre planète est habitable. Les courants marins et le plancton jouent un rôle majeur dans l’évolution du climat.

 

Pour découvrir les liens intimes qui unissent le climat, les hommes et la mer, Thalassa parcourt le monde ce vendredi soir à 20h50 sur France 3 à la rencontre de ceux qui vivent au rythme des océans. Pêcheurs, nomades des mers, météorologues des glaces et marins scientifiques, ils sont en quelque sorte nos sentinelles des bouleversements de la planète à l’heure où la Conférence sur le Climat se tient à Paris.

 

« Les anciens pouvaieAnchornt faire venir la pluie rien qu’en soufflant sur les nuages mais nous on ne sait plus comment faire. Ils avaient des formules magiques ».
Baisaran et son fils Kolnirdati font partie du dernier peuple nomade des mers, les Badjaus Laut. Ils se déplacent au rythme des vents et des courants de la Mer des Célèbes, entre Indonésie et Philippines, avec leurs embarcations de fortune pour seul abri. S’il y a un peuple capable de déjouer en apparence les changements climatiques, c’est bien les Badjaus. Pourtant, leur monde se dérègle, inexorablement.

 

« Avant on avait la banquise. L’année dernière il n’y en avait plus du tout. Tandis qu’il y a 3 à 5 ans la banquise s’étendait sur 2-3 kms ».
Slava est polarnik à Khodovarika, une petite station météo située au bord de la Mer de Barents. Les polarniks ne sont plus qu’une poignée à vivre dans de vieilles stations météo abandonnées par le communisme. Leur vie est rythmée par les relevés météo et par la course du soleil, quand il veut bien apparaître. Quasiment coupé du monde Slava vit là, à la jonction du temps qu’il fait et du temps qui passe.

 

« Moi ça fait plus de 20 ans que je suis pêcheur et chaque jour, je vois que la température grimpe un peu plus que la veille. J’aimerais bien qu’on m’entende parce qu’on doit savoir tout le mal que l’homme fait à la mer et à la faune marine ».
Victor vit à Païta au Pérou. Cette petite ville côtière a prospéré grâce à la pêche à la « pota », le calamar géant. Les eaux de l’Océan Pacifique sont en effet particulièrement poissonneuses dans cette région du monde où l’Océan reprend sa respiration grâce au courant de Humboldt. Mais ici comme ailleurs les choses changent. Victor voit bien que l’océan se réchauffe, modifiant progressivement ce courant océanique et entraînant avec lui la migration du « calamar de Humbolt »...

 

« C’est vrai que la nature s’adaptera d’une façon ou d’une autre. Il y aura des espèces qui vont disparaître. Aujourd’hui on parle beaucoup du réchauffement climatique parce que c’est l’homme qui va être atteint ».
Olivier et Brigitte, un couple d’ornithologues, ont embarqué à bord du navire scientifique Tara pour une expédition le long des côtes du Groenland. Avec l’océanographe Gaby Gorsky, ils ont en commun un même objectif : comprendre l’impact du changement climatique sur les écosystèmes marins. C’est donc une à véritable course contre la montre que se livrent ces hommes et ces femmes face aux craintes d’un réchauffement de la planète de plus de deux degrés d’ici là fin du siècle. Leur ambition : comprendre, alerter, sensibiliser...

 

Ce film est une ode à la mer, où la science et le sacré, la Terre et les hommes sont enfin réconciliés.

Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article