25 Mai 2013
Deux poids lourds du 7e art, Roman Polanski et Jim
Jarmusch, bouclent samedi la compétition du 66e Festival de Cannes, à la veille de l'annonce d'un palmarès très disputé qui pourrait bien récompenser le Français Abdellatif
Kechiche ou les frères Coen.
Samedi, dernier jour de compétition, Roman Polanski présentait "La Vénus à la fourrure", un huis-clos dans un théâtre vide entre Thomas, un metteur en scène (Mathieu Amalric), et Vanda, une actrice (Emmanuelle Seigner) qui vient auditionner pour une pièce inspirée par le roman éponyme de Leopold von Sacher-Masoch, qui a donné son nom au masochisme. Alors que commence l'audition, Vanda, vulgaire et écervelée, change du tout au tout pour coller parfaitement au personnage sensuel, lascif et provocateur de la pièce. Le trouble et des rapports de domination et soumission vont s'installer, alors que la pièce et la "vraie vie" des personnages se mélangent inextricablement dans une mise en abyme vertigineuse.
Le dernier film en compétition est signé d'un chouchou de la Croisette, l'élégant réalisateur américain Jim Jarmusch, "né" à Cannes en 1984 où son premier film "Stranger than paradise" a obtenu la Caméra d'or, récompense destinée à une meilleure première oeuvre. Dans "Only lovers left alive", le cinéaste s'amuse comme souvent à détourner les codes de films de genre, en l'occurrence ici le film de vampires, personnages en vogue s'il en est en ce moment entre "Twilight" au cinéma ou "True Blood" à la télévision.
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Crédit Photo : Affiche festival de cannes