Site web d’actualités / Médias
13 Juillet 2013
La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h25 sur TF1 le magazine Reportages, présentée par Claire Chazal. Sommaire
13h25 - La vie secrète des Maharadjah Un reportage de
Stéphanie Lebrun et Mélanie Gallard (Babel Press)
Ils sont les symboles de la grandeur passée de l'Inde, de ses fastes et de ses extravagances. Jusqu'à l'indépendance, ces rois et princes ont régné sur le pays Rajput et y ont construit de
magnifiques palais. Pour la première fois, une équipe de télévision étrangère a été invitée dans les coulisses d'un mariage. Aujourd'hui, rien ne semble avoir changé et pourtant...
Le prince Danenjay Singh, 21e du nom, est l'héritier du trône de Kimsar. Pour son mariage, sept jours de cérémonies ont été organisés. Pour la première fois, une caméra
étrangère a pu se faufiler dans les coulisses du mariage du siècle. Son épouse a été "sélectionnée" par la grand-mère du prince. Au pays des mariages arrangés, les héritiers doivent se plier aux
traditions ancestrales. "Un jour, mon grand-père m'a appelé dans sa chambre et m'a dit : tu viens d'avoir 18 ans, dans les 10 prochaines années tu vas
te marier. Tu vas devoir faire un choix. Respecter nos traditions et notre culture, ou bien renoncer à ton nom et à son prestige. Tu pourras partir vivre n'importe où dans le monde. Nous te
soutiendrons. Mais tu ne pourras pas tout avoir. Et là j'ai compris ce que je devais faire".
Les Maharadjas s'accrochent à leur prestige, pourtant ils n'ont plus le pouvoir d'antan. L'Inde démocratique a failli entraîner leur déclin. En 1971, Indira Gandhi
décrète l'abolition des pensions et des privilèges des maharadjahs. Pour survivre, ils s'investissent dans la politique et le monde des affaires. Certains transforment leurs palais en hôtels et
bâtissent les plus beaux palaces du monde. Lakshyaraj Singh, fils du maharadjah d'Udaipur, en gère dix plus beaux les uns que les autres. Avec ses lunettes noires et ses gardes du corps,
Lakhyaraj Singh semble sorti d'un film de James Bond. "C'est mon grand-père qui a converti le Lake Palace en hôtel à la fin des années 60, et ensuite il a fait de même avec les
autres palaces de la famille. Les temps ont changé, c'est impossible pour nous de maintenir en état ces immenses bâtisses. Mais c'est formidable d'ouvrir la porte de chez soi et d'en faire
profiter les autres !".
14h25 - Mon prof de maths, rock star en
Sibérie Un reportage de
Laurence Wycke. Images : Mikaël Lefrançois.
Professeur de mathématiques dans un collège de Seine-et-Marne, Jean-Michel, 51 ans échange ses équations contre une guitare.... Dans son "autre vie"... en Sibérie, c'est une rock-star. Plateaux
de télévision, groupies.... Depuis 10 ans, inconnu en France, Jean-Michel enchaîne les tournées triomphales.
Sa tournée le mène cette fois-ci en Yakoutie, une république de Sibérie vaste comme six fois la
France, à plus de 10 000 kilomètres de Paris. Sans sa femme, commerçante : "la vie d'artiste, ce n'est pas pour moi !" Jean-Michel est officiellement invité à la fête du soleil, le nouvel an du
calendrier traditionnel yakoute, en juin. Un honneur : "c'est comme si on m'invitait au 14 juillet à Paris ... à l'Elysée". Jean-Michel est reçu comme un hôte de marque : "il est
comme notre compatriote, tout le monde le connaît !". Accompagné de Thomas, son guitariste, Jean-Michel va donner plusieurs concerts dans la capitale, Yakoutsk, mais ce qu'il préfère c'est
se perdre dans la taïga. Vieille tradition, le français est un peu parlé et étudié à l'école. Accueillir un chanteur français en vrai", c'est un événement ! "Il y a certaines
écoles où on a étudié mes chansons, où les enfants ont appris mes textes...".
Dépaysement garanti : le peuple yakoute vénère la nature, la puissance de ses esprits et la parole des chamanes, un véritable
bouleversement pour Jean-Michel qui ne voit plus la vie tout à fait comme avant : "Ca m'a permis de relativiser plein de choses, la façon dont on vit en Europe : on est complètement frappé,
on s'énerve pour n'importe quoi, on est malheureux pour n'importe quoi alors qu'on a tout, plus que tout ". Les Yakoutes, eux ne se plaignent pas, ni des moins soixante degrés qui paralysent
la vie pendant des mois, ni des routes défoncées, ni des coupures d'électricité incessantes, ni de la chaleur écrasante de l'été... Une philosophie à découvrir !
Suivez l'actualité médias avec newstele sur twitter, Facebook
et
Google+
Crédit Photo : TF1