16 Octobre 2010
La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h20 sur TF1 le
magazine « Reportages » présentée par Claire Chazal. Sommaire :
13h20 - Chroniques de l'évêché - 1re partie Un reportage d'Olivier Boucreux, Grégory Widhof, Mathieu-Gilles Melon (Hide Park Productions).
Paris a son Quai des Orfèvres, Marseille, son Evêché qui a vu défiler les plus grands truands locaux. Dans ses murs, plus de
mille personnes : l'état major, la Sécurité Publique, la Police Judiciaire, les brigades de vols à main armée, les Stups, la Crim'... et le Centre d'Information et de Commandement, où
arrivent tous les appels au 17. Interrogatoires, perquisitions, interpellations, jour et nuit... Pendant plusieurs semaines, l'équipe de Reportages a accompagné les policiers de Marseille dans
leur travail quotidien.
C'est au coeur du CIC, le Centre d'Information et de Commandement, là où arrivent tous les appels au 17, que tout commence... Sur le terrain, Jean-Marc, capitaine
de la BAC Nord est en liaison permanente avec le CIC : « On part sur un
différend familial assez sérieux puisqu'il y a eu plusieurs appels au 17 ». S'engage alors une discussion avec les membres de la famille qui n'aboutira sur aucune solution. Pour Jean-Marc :
« C'est de la police secours. C'est le coeur du métier de la sécurité
publique ». Fin de journée pour lui et début de nuit pour la brigade VP (Voie Publique)
de la PJ, dont la mission est de discuter avec les prostituées, les rassurer et obtenir des informations. A l'Evêché, un homme vient d'être arrêté pour un VMA (Vol à Main armée). Sur place, les
policiers recueillent des témoignages, la police scientifique relève indices et pièces à conviction. Pistolet, cagoule, gants et casque de moto sont retrouvées pour être scellés. Chibanis, le
plus ancien policier de la sûreté de Marseille, rappelle qu'«on dit qu'il y a trois
polices en France : la police nationale, la police parisienne et la police marseillaise. Mais les règles sont les mêmes pour tout le monde ». La suite de ces -Chroniques de l'Evêché- samedi prochain...
13h55 - Le combat du Père Pedro... 14 ans après Un reportage de Sébastien Renouil, Patrick Michel & Tony Meyer.
En 1996, l'équipe de Reportages avait rencontré le Père Pedro qui combattait «
la misère toute crue » dans la décharge de
Tananarive, à Madagascar. Quatorze ans après, avec des bénévoles et ceux qu'il a sortis de la décharge, le Père Pedro a bâti des villages, un stade, une maternité, des écoles et créé des emplois.
En 1996, Boula et des centaines d'enfants plantaient des arbres. Aujourd'hui, Boula veut devenir institutrice, une forêt d'eucalyptus a poussé, mais le combat du Père Pedro
continue...
Dans la banlieue de Tananarive, la capitale de Madagascar, une décharge à ciel ouvert. Depuis vingt ans, le Père Pedro,
prêtre d'origine slovène, né en Argentine, sort les miséreux de l'enfer des ordures. Son pari : rendre leur dignité à ceux qui ont tout perdu grâce au travail et à la construction de logements
décents. En quatorze ans, Akamasu, l'association qu'il a créée et qui signifie les bons amis, a accueilli près de 3000 familles et créé presqu'autant d'emplois. L'une des fiertés de ce père fan
de foot, c'est le stade qu'il a construit pour 3200 élèves. En 1996, la jeune Tudzu vivait dans la décharge quand Pedro l'a trouvée. Aujourd'hui, elle est professeur de français. Il y avait aussi
la petite Boula qui traversait la décharge pour aller à l'école. Elève appliquée en 3e, Boula prépare son brevet et confie qu'elle aimerait devenir institutrice. Le père Pedro
raconte : « On est heureux malgré tous les problèmes, malgré tous les drames, les
souffrances que l'on subit en ville. Quand vous venez ici, vous voyez ces jeunes qui veulent aller de l'avant. Quand vous voyez ces champs qui fleurissent, vous dites : l'espérance est là ! Et on
va continuer ».
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Crédit Photo : TF1/J.Cauvin