29 Juin 2013
La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h25 sur TF1
le magazine Reportages, présentée par Claire Chazal. Sommaire
13h25 - François, roi du
fromage à Katmandou Un reportage d'Elsa Margout et Hélène Eckmann - Montage : Ludovic Gaillard (Babel India)
Faire de la tomme dans les Alpes, traditionnel... Produire ce fromage typiquement savoyard aux pieds de l'Himalaya quelle drôle d'idée ! C'est pourtant le défi de François Driard installé au
Népal depuis 6 ans. La recette vient de France, le lait des fermiers népalais. Une recette à succès... la tomme de François a les honneurs des meilleures tables népalaises et il n'a pas
l'intention de s'arrêter là.
Sur les contreforts de l'Himalaya, vit un jeune maître fromager qui fabrique comme au siècle dernier un fromage bien français : la tomme de Savoie. Rien ne prédestinait
François Driard à la vie qu'il s'est choisie. Ce jeune Français de 34 ans, diplômé d'une école de commerce, était plutôt promis à une brillante carrière dans le marketing. Mais cet amoureux de la
nature rêve d'espace et de vie au grand air....
Il y a six ans, il part s'installer au Népal, et construit sa ferme dans un village perdu, à 2000 mètres d'altitude. Il apprend à fabriquer du fromage avec des artisans
savoyards, et se met à produire de la tomme, avec le lait des paysans népalais. Et quand on s'étonne de son choix de vie : "Ici, au Népal, c'est la voie facile. L'autre voie,
là-bas, en France, travailler dans un bureau, avec des hivers qui n'en finissent pas... c'est ça, la voie difficile".
Aujourd'hui, sa tomme de Savoie (de l'Himalaya !) est connue dans tout le Népal. Les grands hôtels et les bonnes tables de la ville s'arrachent ses fromages. Encouragé
par ce succès, François s'est lancé dans la charcuterie : jambons à l'os, rillettes au cognac et saucisses de Morteau sont venus révolutionner les papilles népalaises. "J'aime être le pionnier, explique François avec fierté. Je suis le pionnier de la merguez au
Népal, et ça, ce n'est pas rien !". Parlant couramment népalais pour, dit-il, "avoir une relation vraie avec les
gens", le jeune Français a même créé un marché de produits artisanaux devenu une référence à Katmandou, et contribue désormais à faire rayonner la gastronomie
française à l'autre bout du monde.
14h10 - Ma vigne en
rose Un reportage de Claude De Maeyer et Jean Marc Giovanangeli - Montage : Laurent
Fléchaire (Les Productions du Moment)
Aujourd'hui, dans le monde du vin, les femmes ne travaillent plus à l'ombre de leur père, frère ou mari. Onologues, sommelières, viticultrices, elles dirigent les exploitations, élaborent le vin
et communiquent. Ce métier, elles l'ont choisi, en abandonnant parfois une carrière ou plus. Alexandrine, Manon et Lidewig ont décidé de laisser leur empreinte dans cet univers encore très
masculin.
Alexandrine Roy, jeune viticultrice à Gevrey-Chambertin, a pris les commandes de l'exploitation familiale depuis que Marc,
son père, est à la retraite. Fille unique, on s'étonne en lisant " Père & Fils " sur la plaque de la propriété. Il faut dire que son père n'avait jamais imaginé qu'elle
marcherait sur ses traces. "A la naissance de ma fille, j'ai pensé que c'était la fin du domaine, que je serais le dernier, une fille dans la vigne, je n'y croyais
pas". Aujourd'hui, Alexandrine a fait ses preuves. En étant reconnue par ses pairs elle est devenue la fierté de son père.
Après un BTS en génie culinaire, Manon Diaz, 21 ans, termine sa formation en sommellerie au Lycée François Rabelais. Sommelière, une profession où les filles se comptaient
sur les doigts de la main il y a encore quelques années. Manon a appris très tôt que dans ce métier, pour être prise en considération elle doit viser l'excellence. Elle a comme professeur
Monsieur Chambost, un professeur que l'on a tous rêvé d'avoir : outre sa bonne humeur, il a l'art d'enseigner un vocabulaire du vin précis et imagé. "cela peut paraître
compliqué, mais on essaie d'être simple, et ce n'est pas toujours évident."
14h35 : Un petit coup de main pour un grand rêve Un reportage de Pierre Lascar & Mathias Denizo. Montage : Alexis Pinel (Presse & Co)
Comment réaliser son rêve quand on n'en a pas les moyens ? Claudine, Yannick, Maud, Carine et David ont fait appel à la solidarité. Nous avons suivi durant plusieurs mois trois familles qui,
pour mener à bien le projet qui leur tient à coeur, n'hésitent pas à solliciter des anonymes. Trois familles pour trois mouvements de générosité étonnants : dons, entraide, travaux...
rencontre avec des Français qui ont le coeur sur la main.
A Sommières, dans le Gard, pour éviter d'être expulsée de la maison dans laquelle elle vit depuis 22 ans, Claudine a décidé de faire appel à la générosité de ses
voisins. Objectif : récolter 120 000 euros avec une idée simple "si chaque personne me donne un euro, je pourrais rester chez
moi". Un appel qui rencontre un écho inattendu... Depuis plus d'un an, elle reçoit chaque jour de nombreux chèques par la Poste de la part
d'anonymes touchés par son histoire Pour Claudine, il est impensable de déménager : "Peut-être que je devrais partir, trouver une autre maison, mais ma vie est ici. Après tout ce
que j'ai vécu je ne peux pas imaginer aller vivre ailleurs".
Dans le Sud-Ouest de la France, Yannick, après avoir bien gagné
sa vie comme commercial pendant 11 ans lâche son boulot pour un changement de vie radical. Le rêve de Maud et Yannick : prendre la route avec leurs deux petits garçons dans une roulotte
tirée par des chevaux. Pour se lancer dans cette aventure, ils ont besoin de tout : matériel, hébergement, conseils... sans compter les 2 500 euros pour les chevaux. Ils font alors appel à
la générosité par l'intermédiaire d'un blog. Depuis le lancement du projet, Maud est surprise par l'élan de solidarité : "Ça fait vibrer quand même parce que l'on se dit qu'il y a des gens qui ont à coeur de nous appeler pour nous dire, on vous soutient, on veut vous donner un
peu de sous pour que ça puisse vous faire avancer".
Suivez l'actualité médias avec newstele sur twitter, Facebook
et
Google+
Crédit Photo : TF1