3 Février 2014
Mercredi 5 février 2014,
W9 bouleverse ses programmes en raison de l'actualité et vous propose un Numéro Spécial d'Enquêtes
Criminelles !
C'est un rebondissement comme les annales judiciaires en connaissent peu. L'ADN de Jacques Maire, 60 ans, acquitté et indemnisé dans l'affaire du meurtre atroce en 1987 de Nelly Haderer, 22 ans, vient d'être identifié sur le pantalon de la victime. Comment peut évoluer l'affaire ? Ce coup de théâtre peut-il changer l'issue d'un dossier déjà jugé trois fois ?
À l'issu du document, Sidonie Bonnec et Paul Lefèvre recevront en plateau Jacques Maire accompagné de son avocate, Maitre Liliane Glock.
Tout commence, le 31 janvier 1987, à Rosières aux Salines dans
l'est de la France. Les gendarmes découvrent dans une décharge le corps d'une femme nue, mutilée : son visage est lacéré, son nez, ses oreilles et ses mains ont été découpés. La victime est
rapidement identifiée, elle s'appelle Nelly Haderer, 22 ans.
L'autopsie révèle qu'elle a été tuée de deux balles de 22 long rifle.
Face à l'horreur de la scène du crime, les policiers ont une certitude, le tueur est extrêmement violent et sait manier le couteau. Ils enquêtent dans le milieu des chasseurs, des braconniers,
des bouchers. Sans résultat !
Mais un homme qui réside à quelques kilomètres seulement de la décharge va très vite faire figure de suspect idéal... C'est Jacques Maire, 34 ans à l'époque, surnommé le « Caïd de Dombasles ».
Bagarreur, alcoolique, condamné pour plusieurs vols avec violence et pour coups et blessures volontaires, Jacques Maire fait peur et n'a pas d'alibi pour le soir du drame.
Durant l'enquête, les policiers acquièrent la conviction que l'homme est responsable non pas d'un mais de deux meurtres de jeunes femmes.
Pour tenter de prouver son innocence, Jacques Maire entame alors un marathon judiciaire qui va durer des années et dont le dernier rebondissement remonte à la semaine dernière...
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Crédit Photo : W9/Pierre Olivier